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24 janvier 1976 6 24 /01 /janvier /1976 00:40
Un an jour pour jour avant la sortie de l'album Animals, le Floyd et essentiellement Waters accepte de répondre aux questions de Philippe Constantin qui est devenu au fil des années un ami proche du bassisite. C'est d'ailleurs à lui qu'est dédié sa chanson Flickering Flame qu'il a enregistré plus de 20 ans après. On voit que ni le bassiste ni le reste du groupe n'a de projets immédiats.
Le moment le plus intéressant intervient quand le bassiste parle d'une chanson qu'il vient d'écrire et qui est malheureusement restée inédite.
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9 septembre 1975 2 09 /09 /septembre /1975 15:49
undefinedPaul & Linda Mac cartney avec Gilmour en train se s'en griller une ( une quoi ? )avant un concert des Wings lors de leur tournée anglaise de 1975

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1 septembre 1975 1 01 /09 /septembre /1975 18:38

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undefinedDébut Septembre, Roger Waters répond à l'interview (la seule à l'époque) de Jean-Michel Desjeunes à Europe 1. Le moins que l'on puisse dire c'est que Roger à l'air très tendu et répond séchement aux questions des journalistes surtout quand ils abordent la question Syd pour lequel le bassiste a des propos peu amènes.

Lorsque quelqu'un lui fait écouter un morceau de The Music from the Body,  Waters fait semblant de ne pas reconnaître puis décrie le morceau ...
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5 juillet 1975 6 05 /07 /juillet /1975 11:00

Setlist :

Raving & Drooling; You've gotta be Crazy; Shine on you crazy Diamond ( part 1-5 ); Have a Cigar; Shine on you crazy Diamond ( part 6-9 ) / Speak to me; Breathe in the Air; On the Run; Time; Breathe ( reprise ); A great Gig in the Sky; Money; Us & them; Any Colour you like; Brain Damage; Eclipse / Echoes

Le Floyd ne garde pas un grand souvenir de ce concert qu'ils ont considéré comme raté. Il faut dire, par exemple, qu'entre You've gotta be Crazy et Shine on you crazy Diamond ( part 1-5 ) ils mirent une bonne dizaine de minutes ... pour s'accorder !

Le numero de "Rock & Folk" qui raporta le concert dans un de ses numeros y vit même un signe évident d'essouflement de la part du groupe. Il est vrai que c'est le Floyd qui a fourni la sono pour tous les artistes de ce festival.

Aussi, lorsque le groupe joua, celle-ci déconna dur : un problème dans la fréquence du courant désaccorda l'orgue de Wright, la moitié de l'amplification s'éteint brusquement pendant
Raving & Drooling, etc...

Le groupe avec R.Harper

Ce sera la dernière version de Echoes à quatre avant sa réapparition lors de la tournée 1987.

    A noter la présence au chant ( comme pour l'album ) de Roy Harper sur
Have a Cigar ... ce fut la seule fois. Après avoir découvert que son habit de scène avait été volé dans sa loge-caravane, entra dans une colère noire déchira les rideaux et cassa la vitre d'un des camions de la tournée. Au cours de cette démonstration, il se blessa sérieusement à la main.

C'est cet incident qui a inspiré la scène de dévastation de la chambre d'hôtel par Pink dans "The Wall" au moment du titre One of my turns
















L'affiche et le ticket du festival
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1 juillet 1975 2 01 /07 /juillet /1975 18:23
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undefinedFinalement, après un départ douleureux, l'enregistrement de l'album s'est plutôt bien passé. Néanmoins, l'unité du groupe en ressort fragilisée. Seule la satisfaction d'avoir réalisé un bon disque fait office de ciment entre eux.

"Il a fallu (...) se reconstituer en tant que groupe et repartir sur de nouvelles données. Nous avions eu ce que nous voulions, à nous d'en tirer les meilleurs conséquences. 1974 a été une année de conflits entre nous et aussi sur le plan personnel. Notre chance a été de savoir réfléchir à temps, de ne pas sombrer et de changer de cap. C'est la raison du pénible accouchement de "Wish you were here".
Gilmour
 
nti_bug_fck
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10 mai 1975 6 10 /05 /mai /1975 18:14
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Le Floyd continue ses séances d'enregistrement entrecoupés de concerts. Finalement, le projet initial de Dave et Roger d'enregistrer You've got to be Crazy et Raving & Drooling ( qui rencontrait l'opposition des deux autres membres) est abandonné par souci d'apaisement.

"A la fin, j'ai proposé qu'on laisse tomber les deux chansons et qu'on garde une structure où Shine on serait coupé en deux par Welcome to the Machine et Have a Cigar. On a continué à tergiverser, Fave a toujours voulu les garder; il n'a pas vraiment compris ce que je proposais. Mais Rick et Nick ont voté pour, alors on a finalement laissé tomber ces titres".
Waters
"Article non identifié", 1977.
"J'ai résisté à cette idée. Il avait raison, j'avais tort"
Gilmour
"Article non identifié", 1977. 
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12 avril 1975 6 12 /04 /avril /1975 22:54
Un des rares témoignege d'un heureux spectateur qui a assisté aux deux concerts de la tournée américaone. Récit tiré de l'ex-fanzine "brain damage" :

Au début de l’année 1975, les publicités pour les concerts à venir du Pink Floyd à San Fransisco apparurent dans le ‘San Fransisco Chronicle’. En rassemblant tous les derniers penny que je possédait, j’acheta quelques billets pour les deux concerts. Pf était de loin mon groupe favori depuis que je les avais vu jouer « One of the Days » en 1971. Aujourd’hui j’avais enfin obtenu la chance de les voir.

J’arrivais avec mes amis dans l’après-midi afin d’assister à un des deux concerts prévu pour 20h ( je voulais absolument être devant !). Heureusement, il y avait une poignée de gens sympa devant nous et nous avons appréciés le « trip »* ) jusqu’à ce que le concert débute.

Le brouillard qui tombait doucement sur nous en sortant de la fontaine San Bruno faisait un joli effet.

Les portes finalement s’ouvrirent et une fois à l’inérieur nous nous sommes achetés les comics de laa tournée**

Nous nous sommes alors rués vers la scène et nous sommes assis à 20 pieds de la scène***. Regardant tout autour de nous nous avons remarqué des piles de haut-parleurs de chaque côté de l’auditorium et une ile derrière. La batterie avait le dessin « ocean wave » dessus. Parcourant lea bande déssinée, nous avons remarqué les paroles de chansons que nous n’avions jamais entendu avant : Raving & Drooling, You gotta be Crazy **** et Shine on you crazy Diamond.

20 heure arriva et ce n’est finalement qu’à 20h20 que le groupe se présenta. Un Dj local avec un passe pour les « backstage » affirma que M.Gilmour avait acheté un flipper et qu’il voulait d’abord terminer la partie gratuite qu’il gagna !

Les lumières s’éteignirent et sans un mot ils débuttèrent avec Raving & Drooling, suivi par You gotta be Crazy et ensuite shine on you crazy Diamond.

Les deux pemières chansons durèrent à peu près 10 minutes chacunavant que Shine on s’étale sur à peu près une demi-heure. A la fin de Shine on, une fleur miroir ***** avec ses pétales tournant dans un sens et dont le centre tournait dans le sens opposé apparu de derrière le groupe.

Il est quand même incroyable d’entendre cette nouvelle musique en live pour la première fois et qui ne fut enregistrée sur les deux nouveaux albumes

Après la pause, les garçons revinrent pour faire « The Dark Side of the Moon ».

Le sytème quadraphonique était fantastique et nous fûmes tous epoustouflés. Nous avons deviné ce qui aller se passer quand le battement de cœur a commencé à se faire entendre. L’avion qui s’écrase à la fin de On the Run m’a effrayé car je ne l’avais pas remarqué jusqu’à ce qu’il soit juste au-dessus de moi !

Pour le rappel, nous fûmes gatés par une grande version de Echoes augmenté de quelques parties de saxophone au milieu.

La glace séche commença à dégringoler de la scène et se répandit parmi le publicalors que des lumières vertes étaient en train de se relechir sur elle. Tout ce que que j’arrivais à distinguer à ce moment était un paquet de têtes dépassant de ce brouillard vert. Nous avons tous trouvés que cela se marriait très bien avec le cri strident que Gilmour tirait de sa guitare.

Un gars commença alors à crier : « je ne peux plus respirer ! » et grimpa sur la scène. Waters recula doucement pour l’éviter au moment où un des membres de l’équipe apparu de derrière la batterie et intercepta le gars comme un quaterback  et l’envoya valser dans le public. Il disparu dans le brouillard. Le show fini avec lee voix montant de plus en plus haut et qui disparurent doucement.

Les deux concerts furent magnifiques et inoubliables. Je suis particulièrement heureux d’avoir eu la chance d’avoir vu le Floyd dans sa formation originel.

Setlist :
Raving & Drooling; Gotta be Crazy; Shine on you crazy Diamond (part1-5); Have a Cigar; Shine on you Crazy Dimaond (part 6-9) / speak to me; Breathe (in the Air); On the Run; Time; Breathe (reprise); the Great Gig in the Sky; Money; Us & them; Any Colour you like; Brain Damage; Eclipse / Echoes.
____________

* ici, dans le sens ironique d'une attente longue et ennuyeuse …

**
Bientôt un article entier sera consacré à ce tour-book un peu spécial

***
environ 61 mètre

****
qui sont les premiers titres de Sheep et de Dogs

*****

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6 janvier 1975 1 06 /01 /janvier /1975 17:12
undefinedundefinedLe 06 Janvier 1975, le groupe rentre en studio pour commencer l'enregistrement de "Wish you were here". L'ambiance est tendue, personne ne voulant s'enfermer pour sortir un disque.

 

"Je pense sincèrement qu'aux séances d'enregistrement de "Wish You Were Here", la plupart d'entre nous souhaitait être ailleurs. Je n'étais pas heureux d'être là car j'avais le sentiment que nous n'étions plus ensemble. L'album parledu fait qu'aucun d'entre nous n'était vraiment là, ou n'était presque pas là.".
Waters
"Article non identifié", 1977 (traduction Romain Fouray)
 

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15 juin 1974 6 15 /06 /juin /1974 22:54
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10 mars 1974 7 10 /03 /mars /1974 17:42
undefinedundefinedLe Pink Floyd se réunit au Printemps 1974 pour commencer à écrire des morceaux en vue d'un prochain album. Ils se retrouvent dans le cadre froid du studio de King Cross à Londres, et le moins que l'on puisse dire est que le Floyd est rinçé et que les retrouvailles ne furent pas chaleureuses.

"Nous étions là, quatre pauvres hères, l'âme en berne, à attendre Dieu sait qui ou quoi (...). J'étais le seul à proposier des morceaux, dont un au moins aurait du plaire à David puisqu'il y a apporté une belle suite d'accords de son cru : you Gotta be Crazy. Mais Nick et Rick ne les aimaient pas : trop violents, trop perso selon eux .. Bon, alors à quoi sert qu'on se réunisse si deux d'entre nous ont envie de faire de la musique et deux autres moins ?
L'usure est un poison insidieux qui agit lentement. Soudain, le mal était là sous nos yeux. Notre état était grave ... J'étais d'avis qu'on prenne des mesures radicales : soit en déposant le bilan, tout de suite, au sommet si j'ose dire : soit en sortant de la crise par le haut, c'est-à-dire en mettant les bouchées doubles. Là, évidemment, une sourde peur est apparue : pas question de se séparer au moment  où l'argent rentrait comme jamais !
D'où tensions, non-dots, compromis : on continuerait donc, mais sans enthousisme, et au prix d'une blessure intérieure qu'il faudrait sans cesse dissimuler par un surcroît d'écrans de fumée. C'était xd'une tristesse écoeurante. J'aurais préféré un bon gros conflit, c'est dans ma nature ... Mais pas du tout dans celle de Dave, qui, en musicien qu'il est des pieds à la tête, s'est plongé dans sa guitare comme (...) pour briser cette chappe de silence.
Une grappe de notes, toutes simples mais vraiment sublimes, jaillissait sous ses doigts. J'ai bondi comme un chien pris de rage et hurlé : "Vous entendez çà ? C'est tout nous. On peut se boucher les oreilles et continuer à pleurnicher sur notre piteuse situation ou en faire quelque chose de formidable, ou au moins essayer, merde !". Alors je me suis mis à écrire, écrire, écrire, écrire encore. Ca a donné les paroles de Shine on you Crazy Diamond, une réfléxion outrée sur l'absence. Notre absence à nous-mêmes ...
Et c'est Dave qui a déclanché le mécanisme créatif qui nous a conduits à Shine on you Crazy Diamond".
Waters
Pink Floyd de François Ducray, xx.06.1974 Philippe Constantin
 



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