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30 novembre 1979 5 30 /11 /novembre /1979 11:40

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Suite de la traduction de l'interview présentant The Wall par Waters au SJ Tommy Vance...

-          Diffusion de THE SHOW MUST GO ON-

- Diffusion de IN THE FLESH!-

 

Vance : Et il semble alors que dans le morceau Run like Hell, il s’adresse au public

Waters : Non

 

Vance : Est-ce qu’il se parle à lui-même ?

Waters : Non, Run like Hell signifie qu’il est juste en train de faire un autre morceau sur scène.

C’est juste une chanson qui fait partie du spectacle alors qu’il est toujours dans un état médicamenteux.

 

- Diffusion de RUN LIKE HELL-

 

Waters : Après Run like Hell on peut entendre, si on écoute attentivement, le public crier "Pink Floyd" dans l’enceinte gauche de la chaîne stereo et dans celle de droite ou au milieu on peut entendre des voix scander "mar-teau, mar-teau" ["hammer"]...  C’est le public de Pink Floyd qui se métamorphose en rassemblement.

 

Vance : Et ensuite vient le morceau Waiting for the Worms,  les "vers" dans votre esprit représente la décheance, la décheance est imminente.

Waters : Waiting for the Worms est une expression dans des termes théatraux de ce qui se passe pendant le concert, quand les drogues se dissipent et que les vraies sensations qu’elles ont obscurcies, reviennent le saisir de nouveau et qu’il est forcé de rester là où il est, car il est ramené à ses vrais sentiments.

Jusqu’à ce que vous voyiez le spectacle ou le film de ce truc vous ne pourrez pas savoir pourquoi les gens crient "mar-teau;  nous avons utilisé le marteau comme un symbole des forces opprimantes. Et les "vers" sont la fraction pensante.

 

Vance : «En attendant que les vers viennent, viennent couper le bois mort» [« Waiting for the worms to come, waiting to cut out the deadwood »]

Waters : Oui avant qu’ils « viennent  couper le bois mort »  vous entendez une voix à travers un mégaphone. Il commence, il compte « test 1 –2 » ou quelque chose comme çà  et alors il est dit « nous nous réunirons à une heure devant Brixton Town Hall » et cela décrit la marche de mouvements comme le Front National à Hyde Park. Je parle du Front National que nous avons en Angleterre mais cela pourrait n’importe où ailleurs dans le monde. (...)*

 

- Diffusion de WAITING FOR THE WORMS-

 

Vance : Qui est-ce qui l’amène au procès?

Waters : Il y va

 

Vance : Il va de lui-même au procès ?

Waters : Oui, l’idée est que l’effet des drogues se dissipe et que dans Waiting for  the Worms il fait des allers-retours dans sa réalité, de ses origines personnelles si vous préférez où il était une personne humaine raisonnable jusqu’à cette situation où il attend les vers, ou personnellement il craque et il est prêt à éclater n’importe qui ou n’importe quoi qui se mets en travers de son chemin... ce qui est une réponse au fait d’avoir été mal traité ou de s’être senti isolé.

Mais à la fin de Waiting for the Worms, cela devient trop dur pour lui et il dit «Stop». Oui, c’est très rapide et alors il dit «je veux rentrer à la maison, enlever cet uniforme et quitter le show»[«I wanna go home, take off this uniform and leave the show»] mais il dit «j’attends dans cette geôle parce que je dois savoir si j’ai été coupable pendant tout ce temps» [«I wanna go home, take off this uniform and leave the show»] et alors il se teste lui-même si vous voulez.

Le juge est une part de lui-même comme les autres personnages et les choses dont il se souvient...

Ils sont tous dans sa tête, ce sont tous des souvenirs ; par conséquent, quand vient son propre jugement, il se dés-isole [« de-isolate »] lui-même ce qui est, en fait, une très bonne chose.

 

Vance : Donc maintenant on a accompli un cycle complet.

Waters : Presque, oui. Cette sorte d’idée circulaire est exprimée dans un petit bout placé juste avant la fin de la face à un certain endroir et juste au tout début du début,. Cette chanson, vous savez, Outside the Wall, à la fin.

 

Vance : Le personnage dans Outside the Wall dit «tout seul ou à deux... le mur d’un pauvre cinglé» [«all alone, or in two's...mad buggers wall»]  et c’est vraiment la déclaration de l’album.

Waters : Et dont je n’ai nullement l’intention ne serait-ce que de commencer à l’expliciter.

 

- Diffusion de THE TRIAL-

- Diffusion de OUTSIDE THE WALL-

 

Vance : Roger, qu’allons-nous voir quand nous verrons «The Wall» en concert ?

Waters : Ce que la plupart des gens qui sont regroupés derrière les enceintes voient ainsi que toutes les choses que vous connaissez bien. Vous savez, toutes les places assises de la salle sont vendus et il y a toujours des milliers de personnes au fonds qui ne pourront rien voir .

Et très souvent dans les shows de rock’n roll le son est terrible parce que cela coûterait trop cher de faire en sorte de le rendre bon dans ces sortes de halles.

Mais, vous savez, le son sera bon pour ces shows et les obstacles qui se dresseront pour écouter et pour voir ce qui se passe seront plus symboliques que réels ; excepté pour le mur qui finira par empêcher les gens de voir ce qui se passe.

 

Vance : Est-ce que le mur va rester là ?

Waters : Non, pas définitivement.

 

Vance : Qui va le faire tomber ?

Waters : Et bien, je pense que nous devrions attendre et voir ce qui va se passer pour le spectacle. Je pense que cela serait un peu bête pour moi de vous expliquer tout ce qui va se passer dans ce concert que nous mettons en place. Quelqu’un avec un peu de bon sens qui écoute l’album sera capable de deviner à quel moment au cours du show il va tomber !

 

Vance : On parle là du mur physique, qu’en est-il du mur psychologique ?

Waters : Et bien, c’est autre chose, si nous faisons quelques trous dedans ou pas est une autre question. J’espère

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