Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 novembre 1979 5 30 /11 /novembre /1979 11:43


undefined
Titre de travail
:
« Bricks in the Wall »

Sessions d’enregistrement :

Octobre 1978-Mars 1979 : Brittania Row Studios, Londres, Angleterre

Juin-Juillet 1979 : Miraval Studios, Nice, France
Avril-Juillet 1979 : Superbear Studios, Nice, France
Juillet-Aoùt 1979 : Columbia Studios, New york, USA
Juillet 1979 : Soundstage Studios, Toronto, Canada
Septembre 1979 : Cherokee Studio, Loas Angles, USA
Septembre-Novembre 1979 : Producers WorkShop, Los Angeles, USA

Matériel utilisé :
Roger Waters : Fender Precision Bass Guitar,
David Gilmour : 1955 Les Paul Goldtop; 1954 Fender Stratocaster; 1957 Fender Stratocaster;

Liste des Titres de l’album :

In the Flesh ? (Waters)
Roger Waters :
lead vocal, bass Guitar ; David Gilmour : guitars ( 1970 Fender Stratocaster ) ; Nick Mason : drums ; Rick Wright : synthetizers; Freddie Mandell : keyboards ( Hammond B3 organ ) ; Bruce Johnston, Toni Tenille, Joe Chemay, Jon Joyce, Stan Farber, Jim Haas : backing vocals.

Ce morceau, longtemps intitulé The Show (part 1) a pris au dernier moment le titre de leur tournée de 1977. Ce morceau heavy est assez inhabituel et a été conçu comme une sorte de parodie de l'image donnée par le Floyd à cette époque ( un grand barnum selon Waters ).

En fait, ce titre ne vient pas réellement de "The Wall", cela vient de "the Pros & Cons of Hitch-hiking". Quand nous enregistrions, j'avais besoin subitement d'une mélodie car nous étions en train de développer l'aspect théatral. J'ai pensé : attends une minute, il y en a une dans "the Pros & Cons of Hitch-hiking"; tu pourrais très bien l'emprunter et changer l'arrangement très calme en une version très monolithique et aggressive, cela sonnerait différemment et cela pourrait marcher. Donc, j'ai essayé et cela marchait bien dans ce nouveau contexte. Mais pour moi, elle n'a jamais perdu son côté planant, calme qu'elle était à son début dans "the Pros & Cons of Hitch-hiking".
Waters
Le titre fait référence à "l'incident canadien" datant du 06.07.1977; d'ailleurs, le stade représenté dans la pochette intérieure est le Stade Olympique de Montreal.
"Le morceau, au premier degré, présente la situation d'un concert de rock, et le sentiment d'aliénation de la part du public du point de vue de la scène; qui est le point de vue qu'exprime le personnage dans cette chanson. Quand nous sommes arrivés à la fin de ce premier morceau, tout le reste du disque devient alors un grand flashback".
Waters

The thin Ice  (Waters)
Roger Waters : lead vocal (second verse), bass Guitar ; David Gilmour : lead vocal (first verse), guitars ( 1970 Fender Stratocaster ) , synthetizer ( low synth part on Prophet-5 ) ; Nick Mason : Drums ; Rick Wright : keyboards ( Hammond B3 organ, piano ).

Apparemment, le titre lui aurait été inspiré par le morceau de Jethro Tull Skating away on the thin Ice of a new Day présent sur leur album de 1974 « Minstrel in the Gallery ».

"Cela porte sur la manière dont les parents induisent - voire injectent - leurs propres peurs à leurs enfants  dès leur plus jeune âge. c'est particuluèrement mon cas où ils venaient juste de sortir de la deuxième guerre mondiale. Nous avons tous eu des experiences désastreuses et nous tendons à les passer à nos enfants quand ils sont jeunes, je suppose"

Waters
Another Brick in the Wall (part1) (Waters)
Roger Waters :
lead vocal, vocals (harmony), bass Guitar ; David Gilmour : vocals (harmony), guitars; Rick Wright : synthetizer (Mini Moog), keyboards (Fender Rhodes electric piano, prophet-5).

 "Ce n'est pas simplement une histoire à propos de quelqu'un tué pendant la guerre et qui grandit et va à l'école, mais sur quelqu'un qui a plus généralement disparu. (...) D'une certaine manière, cela concerne les artistes qui quittent la maison pendant un long moment pour partir en tournée - laissant leurs familles derrières - et peut-être revenant à la maison mort, ou plus mort que vivant. (...)"

Waters
The happiest Days of our Lives (Waters)
Roger Waters : lead vocal, vocals (backing), bass Guitar ; David Gilmour : vocals (backing), guitars; Nick Mason : Drums (floor tom, snare, kick drum), percussion ; Rick Wright : keyboards ( Hammond B3 organ, hohner Clarinet D6 ) ; James Guthrie : Drums (hi-hat, choke-cymbals).

"Evidemment, cela ne vise pas tous les professeurs, mais certains d'entre eux qui ressemblaient vraiment à çà. Ils étaient tellement pourris qu'ils ne pouvaient  offrir que cela : leur propre aigreur et leur propre cynisme.
Nous avions réellement un mec ... que je pensais que sa femme devait le battre. Certainement, elle le traitait comme de la merde et il en était brisé. (...)
C'est drôle de voir comment, quand vous êtes avec ce genre de mecs à l'école, ils choississait toujours le gamin le plus faible. Donc, les mêmes gamins qui sont susceptibles d'emmerder d'autres gamins sont susceptibles d'être emmerdé par les profs. C'est comme sentir le sang".
Waters

Another Brick in the Wall (part2) (Waters)
Roger Waters :
lead vocal, bass Guitar (Fender Precision detuned in D) ; David Gilmour : vocals (lead), lead guitar (1955 Les Paul Goldtop), rythm guitars (1954 Fender Stratocaster, 1957 Fender Stratocaster); Nick Mason : Drums ; Rick Wright : keyboards (Hammond B3 organ, prophet-5) ; Islington Green School forth-formers : 2nd verse & 2nd
chorus.

Ce titre fut l'occasion d'une lutte entre Bob Ezrin et R.Waters. Ezrin, sentant le potentiel "tubesque" de cette chanson demanda à Waters de l'allonger ( elle ne durait alors que le temps du premier couplet, sans les choeurs ni le solo final ). A l'inverse, Waters désira la laisser dans sa configuration originelle et acoustique. Un jour, ce dernier rentra dans le studio et fut ému de voir une chorale de 23 enfants recruté par Nick Griffiths chanter son titre. Cette idée vient de Ezin qui avait utilisé ce genre d'orchestration sur un morceau de Alice Cooper en 1972.

A ce moment-là, Gilmour eut l'idée d'en faire un titre "disco"; il descendit alors dans une boîte de nuit niçoise et resta dans un coin pour écouter pendant une ou deux heures la musique qui y était diffusée. Il rentra au petit matin et commença à écrire toute la base rytmique ( basse, guitare rytmique et guitare solo ). On pourrait toutefois objecter que ce morceau a une couleur plus funk que disco, mais bon Gilmour n'est pas ABBA ! Quant au célébrissime solo final du titre, Ezrin confirma qu'il s'agissait de la première et unique prise faite par Gilmour !
La phrase finale qui clôt le morceau est la suivante : "You! Yes, you behind the bikesheds! Stand still laddy!". "Bikesheds" se réfère aux endroits dans lesquels les étudiants se cachent à l'abri des regards des enseignants pour fumer, boire, ou pour faire autre chose ...

"Il y a deux écoles de pensée en Angleterre à propos de l'éducation ... et, bien entendu, c'est toujours très dangereux de généraliser sur ce sujet. Ayant dit cela, il y a une école de pensée - mené par un homme appelé Rhodes Boyson, qui est un ministre au sein de l'administration Thatcher - qui croit que les enfants devraient s'asseoir etêtre attentif et apprendre et être polis, membres productifs dociles de la société.
Il croit qu'il est de loin plus important que ce qu'il permet qu'ils s'expriment ou ce qu'ils peuvent penser.
Waters

Mother (Waters)
Roger Waters :
vocal (lead on verse), acoustic rythm Guitar ; David Gilmour : vocals (lead on chorus), acoustic guitar, lead electric guitar, bass ; Jeff Porcaro : Drums; Bob Ezrin : synthetizer, keyboards ( Hammond B3 organ, piano ).

L'inspiration de cette chanson vint à waters après avoir eu quelques conversations avec des amis à propos de sa mère Mary qui eut une grande influence sur les idées politiques du bassiste ( elle était militante des droits de l'homme ).


"Je pense que quelques mères négligent leurs enfants mais je crois également un nombre important d'entre elles surprotègent leur enfants et les couvent trop longtemps. Je pense que les parents tendent à endoctriner leur progéniture avec leurs propres croyances. Il est très difficile pour eux de dire à leurs enfants : "bien, c'est ce que je crois mais je pourrais très bien avoir tort". (...) Je pense que tu peux passer un temps incroyable de ta vie à adopter ou à rejeter le point de vue de tes parents. (...)
Ce n'est pas spécifique à mère et moi".
    Waters
Historiquement, c'est la première fois que Mason ne joue pas de la batterie sur un morceau du groupe.

"De manière générale, Nick a travaillé dur et a bien joué sur "The Wall"; mais sur ce morceau cela ne marchait pas. J'ai décidé alors d'appeler Jeff Porcaro. Roger était d'accord".

Gilmour
Goodbye Blue Sky (Waters)
Roger Waters : VCS3 ; David Gilmour : vocals (lead & harmony), nylon string guitar (Ovation 1613-4), synthetizers, bass guitar (Fender Precision detuned in D) ; Rick Wright : synthetizers ; Harry Waters : voices.
"Je pense que le meilleur moyen de décrire (ce morceau) est de dire que c'est une récapitulation, si vous voulez, de la première face.  C'est le souvenir de son enfance et le point de départ de ce qu'il reste à faire dans sa vie. (...) : "OK, nous avons fait cela, l'enfance et la guerre et le bébé et les relations avec la mère et toutes ces choses - Où allons nous aller désormais ?"
Waters
Empty Spaces (Waters)
Roger Waters :
vocals (lead), VCS3, bass guitar, voices (backward message); David Gilmour : guitars, keyboards (hohner Clarinet D6, Prophet-5), synthetizers; Rick Wright : Keyboards (piano) ; James Guthrie : synthetizers, voices (backward message).
"Empty Spaces est la première fois où il reconnaît que le mur est là - que cela est finalement arrivé"
Waters

Young Lust (Gilmour/Waters)
Roger Waters :
vocals (lead), VCS3, bass guitar; David Gilmour : guitars, synthetizers; Rick Wright : Keyboards; Nick Mason : Drums.

Au début, Waters voulut écrire un titre qui relatait les obsessions sexuelles du personnage, notamment de son introversion vis-à-vis de la gente féminine à l'origine de ses frustations sexuelles et de son attirance pour le porno. La récriture de la musique par Gilmour amena à évoquer ces groupies qui s'infiltraient dans les coulisses des concerts pendant leur tournée américaine de 1975 et avec lesquelles les membres eurent quelques relations poussées ( ce qui rappelle l'habileté narrative de Lennon à propos du même sujet sur Norwegian Wood ).

One of my Turns (Waters)
Bob Ezrin :
organ, prophet-5 synth ; David Gilmour : lead vocals; Nick Mason : drums, percussion; Lee Ritenour :Roger Waters : bass guitar, vocals ; Richard Wright : piano; Trudy Young : voice of the groupie. rythm guitar w/. wah-wah effect;

Ce morceau fut inspiré par le comportement de Roy Harper lors du festival de Knebworth le 5 juillet 1975 auquel il participa ( il chantera Have a Cigar avec le Floyd lors de leur set ). Lorsque le chanteur decouvrit que son costume avait disparu de sa loge quelques minutes avant son entrée en scène, il entra dans une colère noire et ravagea tout sur son passage.

Don’t Leave me now (Waters)
David Gilmour :
bass guitar, guitars, breathing, backing vocals; Nick Mason : drums; Roger Waters : repeat guitar, VCS3, vocals; Richard Wright : bass pedals, organ, piano, synthetizer.

Another Brick in the Wall (part3) (Waters )
David Gilmour :
Guitars, low synth; Nick Mason : drums; Roger Waters : bass guitar, vocals; Richard Wright :
prophet-5 synth.

"Et bien, vous pouvez dire que lorsque quelque chose de mauvais arrive, il s'isole lui-même un peu plus et donc, symboliquement, il ajoute une autre brique au mur. Juste pour se protéger de tout et n'importe quoi. Pas spécialement cette chose. Mais chaque chose l'isole un peu plus".
Waters

Goodbye Cruel World (Waters)
Roger Waters :
bass guitar, vocals; Richard Wright : prophet-5 synth.

"C'est Pink devenant catatonique, si vous préférez. Il revient, il se recroqueville et il n'avance plus. C'est ainsi. Il en a assez. C'est la fin. Il s'emmure symboliquement mais il se tue lui-même dans sa chambre - dans une chambre spécifique quelque part en Amérique".
Waters
Hey You ( Waters )
David Gilmour :
fretless bass guitar, 12-string acoustic, high-strung acoustic, electric guitar, pedal steel, lead vocals ; James Guthrie : drill ; Nick Mason : drums ; Roger Waters : vocals on bridge and third verse section ; Richard Wright : organ, piano, synthetizer.
Les paroles fonctionnent bien en tant que pièce de narration car c'est son point de vue, de la part d'un homme isolé, essayant de se trer de là et essayant de ré-établir le contact mais cela ne se déroule en réalité que sa tête. Et à ce moment, le milieu de la chanson est chanté par une troisième personne qui explique qu'il ne peut réellement rétablir ce contact. "Le mur est aussi haut que tu puisses le voir" : il devient alors sensible aux vers. Les vers sont les symboles des forces négatives en nous (...)"
Waters
"Qui a joué de la basse fretless sur ce titre ? C'est moi. Si roger avait pu en jouer ? Allons ... !!!"
Gilmour
 
Is there Anybody out there ? (Waters)
Ron di Blasi :
nylon string, classical guitar; Bob Ezrin : synthetizer, string synth; David Gilmour : Back vocals, Seagull sound; Nick Mason : drums; Roger Waters : bass Guitar, vocals, backing vocals; Richard Wright : prophet-5 synth.
"Is there Anybody Out There ?". Ce n'est en fait qu'une simple pièce d'ambiance"
Waters
"Ce n'est pas moi qui joue sur ce morceau car je n'arrivais pas à faire quelque chose de satisfaisant avec mes doigts"
Gilmour

Nobody Home (Waters)
Bob Ezrin : piano; David Gilmour : Bass guitar, acoustic guitars; Roger Waters : VSC3, vocals; Richard Wright : prophet-5 synth; New York Orchestra : String & bass section.

Alors que les membres du groupe sentait une faiblesse dans l'architecture de ce début de seconde partie ( suite à l'abandon de certains morceaux instrumentaux ), Waters décida d'écrire une nouvelle chanson lors d'une nuit blanche. Lorsqu'il la présenta au reste du groupe, gilmour fut bluffé.

Ce morceau fait directement référence à Wright qui était alors en proie à la neurasthénie et était devenu cocaïnomane. Le vers « I've got nicotine on my Fingers (..) » ou la ligne « I've got a grand piano propping up my mortal remains » y font directement allusion. 

En revanche, les lignes «obligatory Hendrix perm » semble faire écho à Barrett qui, fasciné par la coiffure du guitariste, s'était payé cette coupe chez un coiffeur de KnightsBridge. de même, la phrase « Ive got elastic bands keeping my shoes on » est une référence directe à Syd qui avait l'habitude de faire tenir ses chaussures Gohills de cette façon. 

Vera (Waters)
David Gilmour :
Bass guitar, acoustic guitars; Roger Waters : vocals; Richard Wright : prophet-5 synth; New York Orchestra : String & bass section.

"Cette chanson est amené par le fait qu'un film de guerre pass à la TV - ce que vous pouvez réellement entendre.
Pendant la guerre, Vera Lynn faisait partie des "Forces' Sweetheart" en Angleterre. Nous connaissons tous des chansons qui parlent de soldats qui partent,  dans 'Nobody Home' il repart en 1968 et maintenant il continue son flashback desn ses souvenirs de la guere. La chanson "vera" se finit par
'Does anybody else in here feel the way I do ?", et c'est vraiment de cette manière dont il le ressent".
Waters
Bring the Boys back Home (Waters)
Joe Porcaro :
Military Snare Drum; Roger Waters : lead vocals; New York City Opera : Choir; New York Orchestra :
String section.

Pour Waters, il s'agit de la chanson centrale du film car elle évoquele sentiment de trahison et la volonté de réunir toutes les personnes que l'on a perdu. Le titre sorti en face B du single When the Tigers broke Free dans sa version film, c'est-à-dire réorchestrée et rallongée.

"Beaucoup de titres de l'album tiennent du remplissage comme le "Bring Boys" et autres"
Gilmour


Comfortably Numb (Waters/Gilmour)
David Gilmour : acoutic high-strung guitar, bass guitar, electric guitar, low synth, pedal steel, lead vocals on chorus; New York Orchestra : String & Bass Section; Nick Mason : drums; Lee Ritenour : acoutic high-strung guitar ( during chorus ); Roger Waters : bass guitar, lead vocals on verses; Richard Wright : organ.

L'inspiration des paroles vient de ce qui s'est passé lors d'un concert de 1967 auquel le groupe participait dans le cadre du festival Love-in à l'Alexandra Palace de Londres ( le 29 juillet ). June Bolan cherchait désespérement Barrett lorsqu'elle le retrouva dans le dressing « complétement gaga, totalement déconnecté, assis, rigide comme une pierre ». Syd ne la reconnaissait même pas ( c'était sa petite amie de l'époque ! ).
A ce moment là, comme se le rappelle June,  Waters et le manager ne cessaient de taper à la porte en répétant « Time to go ! Time to go ! ». Barrett fut litérallement traîné sur scène par Roger et June mais Syd fut incapable de faire le moindre mouvement et ses bras restaient ballant ne grattant une corde que de temps en temps !
L'autre source d'inspiration vient de l'expérience de Waters lors d'un concert de la tournée de 1977:

"J'ai vu une fois un docteur qui pensait que je souffrait d'un empoisonnement ou d'une crise d'estomac. Il m'a dit que j'avais une infection virale ou quelque chose comme çà, et il était persuadé que j'avais des crampes d'estomac. Il ne m'avait pas du tout écouté je pense. En fait, j'ai découvert plus tard que j'avais attrapé une hépatite. Il m'avait donné des tranquillisants; nous étions à Philadelphie, et ce furent les deux heures les plus longues de ma vie, essayant de faire un concertalors que je ne pouvais à peine lever les bras.*"

* Ces deux références aux bras lourds de Waters et Barrett ont donnés le vers
"like two ballons"

Waters

Le début du morceau est introduit par la toute fin du précédent qui comporte une sorte de transition qui va de « Time to go ! Time to go ! » à « Is there Anybody out there ? ». C'est ce qui a survécu du travail que fit Guthrie et Ezrin pour créer une Overture for Comfortably Numb.

"Je me suis battu pour l'introduction d'orchestration sur "The Wall" adin de prolonger le son du Floyd en quelque chose de plus "cinematographique". Cela est devenu un vrai souci sur Comfortably Numb que David voyait comme un morceau avec un son plus basique avec juste la basse, la batterie et la guitare. Roger était, lui, de mon côté. Ainsi, la morceau devint une véritable collaboration : la musique de David, les paroles de Roger et ma partie orchestrale".
Ezrin
La musique de ce morceau vient d'une demo du premier album de Gilmour qui ne fut pas retenue. Quant aux paroles, elles sont venues de l'expérience de Waters lors d'un concert de la tournée de 1977 lorsque, souffrant, il prit un médicament qui lui fit ressentir d'étranges sensations pendant qu'il jouait. La chanson était en MI au début et non en SI.
Gilmour rapporte que Waters, Ezrin et lui-même furent priés de quitter le restaurant italien ( du côté d'Hollywood ) dans lequel ils étaient car ils eurent une dispute assez vive à propos de la façon d'enregistrer la chanson et notamment la partie rythmique.
    "On a découpé la piste, on l’a envoyé à Michael Kamen à New-York, qui a écrit les lignes de cordes, et les a enregistrées. Ca sonnait de façon vraiment fantastique, quasiment la meilleure chose que Michael n’avait jamais faite.
J'ai beaucoup apprécié. Dave disait qu'il trouvait la piste trop lente, ou quelque chose comme ça et qu'il désirait re-découper la batterie, la basse, ceci, cela ...
    A l’époque, je bossais dans le studio de Jacques Louissier, pour le chant, parce qu’on a réalisé qu’il nous fallait partager les tâches. Dave était toujours dans le studio Bear (à Berre-des-Alpes), s’affairant aux claviers.
Il a re-découpé la rythmique de base du morceau et a tout recollé et a fait "Okay, c’est bon, tiens." J’ai écouté la chose, et j’ai carrément détesté. Ca me paraissait soudainement, comme de bois : ça ne bougeait pas du tout. Et c’était ça, la grosse dispute.
J’ai fait "Non, comme c’était avant, c’était parfait. Là c’est mauvais". Il était là : "Non, c’était horrible. Là c’est géant !" Alors, du coup, la chanson a fini par être composée de la façon suivante : quatre de ses mesures/ensuite quatre des miennes/quatre des siennes/quatre des miennes… C’est comme ça que le morceau entier est fait. C’était une étrange sorte de dispute pour trouver un compromis entre lui et moi".
Waters
"La dernière "flamme" du partenariat avec Roger Waters : ma musique, ses mots".
Gilmour
 

The show must go on (Waters)
Joe Chenay :
backing vocals; Bob Ezrin : piano, synthetizer; Stan Farber : backing vocals; David Gilmour : acoutic guitars, bass guitar, lead vocals; Jim Haas : backing vocals; Bruce Johnston : backing vocals; John Joyce : backing vocals; Nick Mason : drums; Toni Tenille : backing vocals; Richard Wright : Synthetizer.


Au départ, ce morceau devait comporter les Beach Boys dans les choeurs mais Mick Love pensa au dernier moment que les thèmes de Waters ne correpondaient pas à l'image du groupe.Seul Bruce Johnston y participa.
"L'idée est qu'ils sont venus prendre Pink pour l'emmener au spectacle car il doit absolument y aller et houer. Ils réalisent alors que quelque chose ne va pas, mais ils ne sont pas concernés par ses problèmes. Tout ce qui les interessent est le fait qu'il y ait néanmoins beaucoup de gens, que tous les billets aient été vendus et que le spectacle doit continuer à tout prix".
Waters
In the Flesh ! (Waters)
Joe Chemay :
backing vocals; Bob Ezrin : prophet-5 synth; Stan Farber : backing vocals; David Gilmour : ARP quadra sequencer, guitars; James Guthrie : ARP quadra sequencer; Jim Haas : backing vocals; Freddie Mandell : organ ; Nick Mason : drums; Toni Tenille : backing vocals; Roger Waters : bass guitar, VCS3, vocals.
backing vocals; John Joyce : backing vocals; Bruce Johnston : backing vocals.

La phrase « Are thee Queers in the audience tonight ? (...) » est repris de Death Disco, un morceau développé pour l'album puis abandonné sous la pression de Ezrin.

Je fais une référence, au mileu de la partie 2 à la fin de Dunroamin, Duncarin, Dunlivin [une préversion de 4:58 sur "the Pros & Cons of Hitch-hiking" qui fut développé en même temps que "The Wall"] quand le conducteur du camion balance le héros hors de sa cabine. J'ai mis un orchestre qui joue dessus et qui l'a fait en Mi mineur (...) c'est juste ... une blague ... pour ceux qui se souviennent de "The Wall".
Waters
 

Run like Hell ( Waters/Gilmour )
David Gilmour :
backwards cymbals, baritone guitar, bass guitar, guitars; James Guthrie : backwards cymbals, running and painting; Bobbie Hall : Congas, bongos; Nick Mason : drums; Phil Taylor : tire screeching; Roger Waters : vocals, screaming; Richard Wright : prophet-5 synth.

La chanson était à l'origine plus longue mais elle a du être raccourcie pour rentrer dans les limitations de temps imposées par le format vynil. Ainsi, les paroles « You better run like Hell » étaient déjà imprimées mais ne furent pas retenues comme final de ce morceau sur le disque

Waiting for the Worms (Waters)
Joe Chemay :
backing vocals; Bob Ezrin : piano, backing vocals on intro; Stan Farber : backing vocals; David Gilmour : backing vocals on intro, baritone guitar, bass guitar, guitars, low synth, lead vocals; Jim Haas : backing vocals; Bruce Johnston : backing vocals; John Joyce : backing vocals; Nick Mason : drums; Toni Tenille : backing vocals; Roger Waters : backing vocals, VCS3, lead vocals; Richard Wright : organ.

Stop (Waters)
Bob Ezrin :
piano; Roger Waters : vocals.

Ce fut, chronologiquement, le dernier morceau écrit et enregistré pour l'album puisqu'il ne le fut qu'autour du mois d'octobre !

"Le rassemblement est supposé monter en crescendo, mais il se rebelle. C'est lorsque qu'il chante I want to go home and take off the uniform' mais ils ne le laissent pas faire. Il est trainé dans unbunker où il attend les vers. Le verdict est qu'il sera jugé par ses pairs".
Waters 

The Trial (Waters/Ezrin)
Bob Ezrin :
piano; David Gilmour : bass guitar, guitars; New York Orchestra : String & Bass Section; Nick Mason :Vicky & Clare : backing vocals.
bass drums; Roger Waters : lead vocals;

Pour ce titre, le Floyd a rappelé ses deux choristes de la tournée de 1975.

"Je pense que c'a été écri par Bob avec l'intention de l'enregistrer dès le début avec un orchestre; bien que nous avons fait des maquettes avec des synthetizers et d'autres effets".
Gilmour

Outside the Wall (Waters)
David Gilmour :
backing vocals; Islington green School : backing vocals; Trevor Veitch : Mandolin; Roger Waters :Larry Williams : Clarinet.
lead vocals;

Liste des Titres non retenus sur l’album :


Death Disco (1978) : inédit
Instrumental Interlude ( 1978 ) : inédit
Instrumental Theme (1978) : inédit
Is there anybody out there ? (part 2) (1978) : inédit
Is there anybody out there ? (part 3) (1978) : inédit
It's never too late (1977) : inédit

Overture for Comfortably Numb (1979) : inédit (en version longue)
Overture (1981) : inédit (développé pour le film mais laissé sans suite)

Prophet (1978) : inédit
Sexual revolution (1978) : 4:41 - Sexual revolution, « The Pros & Cons of Hitch-hiking » (1984)
Teach (1979) : One of the few, « The Final Cut » (1983)
Teacher, Teacher ( 1978 ) : The Hero’s return, « The Final Cut » (1983)
The Thin Ice (part 2) (1977) : inédit

We’ll meet again (arrangement) (1977) : inédit (en version Pink Floyd)
What shall we do now ? (1979) : What shall we do now ?, « Pink Floyd, the Wall » (1982)
When the Tigers broke Free (1979) : When the Tigers broke Free, « Pink Floyd, the Wall » (1982)
Who’s sorry now ? (1978) : inédit
You possible pasts (1979) : Your possible pasts, « The Final Cut » (1983)

                                                  Ventes dans les principaux pays :

USA :
Durée dans le classement : 72 semaines au Top 200
Débuts : classé # 51 le 15/12/1979
Meilleur classement : # 1 le 19/01/1980 pour 15 semaines

Royaume-Uni : Classé # 3

France : Classé # 1

Canada : Classé # 1

Japon : Classé # 16

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

J
' est clair, un sacrée boulot, et un sacrée plaisir à lire la vie d' un groupe comme Floyd. Je repasserais, comme toujours !
Répondre
M
Chaque fois que je repasse par ici il y a du nouveau et pas qu'un peu cette fois-ci ! C'est un plaisir que de vous lire :)Vous faites un boulot formidable tous les deux !
Répondre