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7 février 1980 4 07 /02 /février /1980 16:53
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In the Flesh ?; The thin Ice; Another Brick in the Wall ( part 1 ); The happiest Days of our Lives; Another Brick in the Wall ( part 2 ); Mother; Goodbye Blue Sky; Empty Spaces; What shall we do now ?; Young Lust; One of my Turns; Another Brick in the Wall ( part 3 ); The last few Bricks; "improvisations"; Goodbye cruel World / Hey you; Is there Anybody out there ?; Nobody Home; Vera; Bring the Boys back Home; Comfortably Numb; The Show must go on; In the Flesh !; Run like Hell; Waiting for the Worms; Stop; The Trial; Outside the Wall

Le groupe a du interrompre le concert alors qu'un élément du décor pris feu pendant What shall we do now ?. Alors que le mur devait être complété à la fin du titre Another Brick in the Wall ( part 3 ), le groupe s'est vite rendu compte du retard considérable pris par les Roadies. Pour leur laisser le temps de terminer, le Floyd joua une improvisation bluesy à la suite de The last few Bricks.

Voici une des critiques parues dans la presse concernant ce concert :
"Clairement, la star de ce show était le mur. Pas seulement l’album « The Wall », bien que Pink Floyd joua tout l’album et rien que cet album. (...) La star de ce show est le véritable mur – composé de 420 briques de cartons qui blancs qui s’étalent d’un côté de l’Arena à l’autre éclairés par des spotlights suspendus à 30 pieds au dessus de la scène.
Probablement le plus spectaculaire accessoire jamais utilisé par un groupe de rock, le mur constitue à la fois une pièce visuelle centrale forte mais également un problème logistique énorme.
Le concert était une production éblouissante, surpuissante, voire même dérangeante, mise en place pour illustrer et expliquer l’album – bien que le crash d’un avion et l’apparition d’un cochon géant, tous les deux puisés dans les tournées précédentes, ne furent de nouveau utilisés comme accessoires que pour juste impressioner.
Pendant la première partie, le groupe joue ses chansons parlant d’aliénation infantile et de répression pendant que les roadies construisent le mur. Au début, ils le font verticalement de chaque côté de la scène, du sol aux premières rangées de sièges, pui le mur recouvre out graduellement.
A Mother, il commence à empiêter sur la scène ; à Young Lust, on ne soit plus que quelques ouvertures ; lors de Empty Spaces la seule façon de voir le groupe est d’épier à travers deux trous stratégiquement placés.
A la fin de la première moitié du spectacle le groupe est simplement emmuré.
Considérant que le groupe était en face d’un public qui ne pouvait pas le voir, le second set était astucieux. Un living-room est sorti du mur au sein duquel le bassiste Roger Waters accompagné d’un micro est assis dans un fauteuil bon marché. Le guitariste David Gilmour fit, lui, son solo du haut du mur.
De plus, le mur a été utilisé comme un écran  pour y projetter des animations de Gerald Scarfe représentant les créatures cauchemardesques présentes sur la pochette de l’allbum.
Finalement, le Floyd supprima toutes ces barrières de la façon la plus éblouissante possible. Le haut du mur trembla, les briques commencèrent à tomber et la structure entière s’éffondra périlleusement sur la scène juste au pied du premier rang. Le groupe revint, instruments acoustiques en main, pour conclure le show en jouant Outside the Wall en traversant les débris. Evidemment, faire un rappel fut hors de question.
Voilà pour le spectacle. Il faut maintenant voir la musique. Après tout, « The Wall », la vision vicieuse et morne d’une société endommageante qui systématiquement dépersonnalise ses citoyens est l’album le plus ambitieux du Floyd depuis des années. Et c’est aussi le LP le plus personnel et intime du Floud depuis un moment – un disque qui réclame une grande attention.
En live, le groupe frappe le public à la tête (...) les cochons volant sont presque le meilleur moyen d’amener les gens à écouter les paroles. Mais il est aussi difficile pour quelqu’un  de regarder le climax du show – un merveilleux film représentant des marteaux qui marchent et des juges brutaux qui accompagnent « The Trial », la chute du mur et le final idyllique – sans saisir le sens du message de Waters.
Il était presque impossible de ne pas ressortir impressionné par le déroulement du spectacle. soutneu par un groupe de huit personnes – quatre chanteurs et quatre musiciens – le groupe est parvenu à atteindre une densité étonnante (...)
Pink Floyd doit s’être peut-être lui-même peint dans un coin [du mur] pour jouer au jeu du « peux-tu surpasser cela ? » ; pour leur prochaine tournée ce sera inutile. Mais pour autant ce show paraît boursoufflé, suffisant et excessif il représente tout de même un testament très impressionant pour ce groupe (...)".
Performance, Steve Pond, xx.02.1980 (traduction Romain Fouray)
Performance,
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